La stratégie nationale de développement rizicole (SNDR) 3ème génération a été validée
La SNDR 3ème génération a été validée le 22 décembre 2022 à Ivandry par les acteurs de la filière riz à Madagascar à savoir le Tranoben’ny Tantsaha Mpamokatra, les organisations paysannes, les collecteurs, les transformateurs, les partenaires techniques et financiers dont la CARD, la Banque Mondiale, l’AFD et le JICA; les médias, les membres de la société civile ainsi que les acteurs du secteur privé.
3 axes stratégiques
Le développement rizicole est la condition sinéquanone de notre insuffisance alimentaire, objet du Velirano n°9 du Président de la République de Madagascar. Deux documents SNDR ont déjà été élaborés et validés. En ce qui concerne le troisième document, la préparation a débuté depuis 2021. Ces stratégies tiennent aussi compte de résolutions prises lors de la conférence nationale pour l’autosuffisance alimentaire que le MINAE a été organisé au mois de juin 2022. Des résolutions qui répondent aux engagements forts de l’Etat Malagasy traduites en objectifs clairs et en actions quantifiables et mesurables.
Cette 3 ème génération de la SNDR repose sur trois axes stratégique dont: (1) l’augmentation durablement la productivité et la production du riz pour satisfaire la demande locale et dégager un surplus pour l’exportation, (2) la promotion l’industrialisation la commercialisation et la compétitivité, (3) renforcement de la recherche –action et la capacité des acteurs.
D’ici 2030, Madagascar devrait devenir un grenier à riz dans la sous-région et un modèle de développement rizicole durable pour l’Afrique sub-saharienne avec une production passant à 10 921 000tonnes de paddy.
Valoriser les exploitations agricoles familiales
La SNDR met à ses places les exploitations agricoles familiales, généralement de petite taille et de capacités techniques culturales modernes. Ainsi, il est question de mettre en place les guichets agricoles à titre de centres de proximité facilitant entre autres leur accès aux formations techniques, aux intrants et aux matériels agricoles. Aussi, il est prévu de valoriser le statut du producteur à travers la mise en place de l’Assemblé des producteurs et le développement de coopératives.
Cette stratégie prévoit, en outre, de placer la riziculture au rang des filières à fort valeur ajoutée grâce à l’industrialisation. Le renforcement des partenariats avec le secteur privé en matière d’agri business est ainsi un volet important de cette stratégie.
Côté dispositif de mise en œuvre, l’inclusivité, la multisectorialité et la coordination optimale des activités de développement rizicole au niveau de chaque pôle rizicole est prôné. Cela se traduit avec la mise en place d’offices régionaux du riz qui seront opérationnalisés en priorité au niveau de régions intégrant 16 pôles rizicoles déjà définis, et dont les conseils d’administrations regrouperont tous les acteurs régionaux multisectoriels.
Les principales reformes de la stratégie que le MINAE a finalisé seront présentées plus tard en conseil du Gouvernement pour sa validation finale.
Comments are closed.