Fitantanana ara-drariny ka ho lovainjafy ny drakaka

Nikarakara atrikasa nasionaly ho fampiroboroboana  ny lalampihariana drakaka na Scylla serrata ny faha-26 sy 27 septambra 2019 tao Antsohihy Faritra Sofia ny MAEP. Tanjona ny hanavaozana ny lalampihariana drakaka.

Ireo fepetra hampaharitra ny fitrandrahana drakaka

Manoloana ny fitomboan’ ny tsindry mahazo ny drakaka toy ny fitomboana betsaka eo amin’ny filan’ ny tsena, ny fahasimban’ny ala honko, ny tsy fanajana ny lalan’ny fitrandrahana toy ny halehibe, ny toetra, ny fahazondalana hanangombokatra ; dia hita fa misy fitrandrahana mihoapapapana ny drakaka eto Madagasikara ka nandray andraikitra manoloana izany ny fanjakana tamin’ny alalan’ny MAEP. Ny fepetra noraisina dia natomboka tamin’ny famerenanana ny fanakatonanany fotoam-pitrandrahana izany ny 10 aogositra ka hatramin’ny 31 oktobra ary notohizana amin’ny atrikasa nasionaly entina hanavaozana ny fitantanana sy ny fitrandrahana mba hifanaraka amin’ny politika jeneraly ny governemanta.  Voasolontena avokoa nandritry ny atrikasa  ireo tompon’andraikitra mpisehatra amin’ny lalampihariana drakaka tamin’ny faritra 6 izay  ahitana azy dia Boeny, Menabe, Sofia, Diana, Atsimo Andrefana et Melaky.

Ireo torolalana hanavaozana ny fitantanana

 Nisy fehin-kevitra miisa 30 nivoaka tamin’ny tsenan-kevitra izay mifandraika amin’ny fitantanana maharitra, ny fepetra fitrandrahana sy famarotana ato anatiny sy any ivelany ny drakaka. Voafaritra tao anatin’izany fa ny fiompiana drakaka, ny fambolena sy ny fiarovana ny honko dia adidy sy andraikitry ny tsirairay izay mitrandraka ny drakaka. Mila arahana ny lalana mifehy ny fitaovana azo ampiasaina sy ny drakaka azo trandrahana dia ireo manana halavana 11cm ihany. Mila hamafisina ny fiaraha-miasan ny CSP sy ny vondron’olona eny ifotony ary hamafisina ihany koa ny famindrapitantanana ny ala honko amin izy ireo. Ampiana ny fahaiza-manaon’ireo mpanjono mba ho matianina izy ireo ary jerena akaiky ireo tsindry mahazo ny drakaka.

Momba ny fitrandrahana dia atao malalaka ny fifaninanana na eo amin’ny mpanjono na eo amin’ny mpanangombokatra ary avela hitrandraka sy hanondrana ireo mpandraharaha sy orinasa malagasy mahafeno ny fepetra rehetra ilaina fa tsy omena olombitsy izany.

Momba ny habetsaky ny vokatra azo trandrahana dia ferana isam-paritra izany ary jerena akaiky ireo orinasa izay nanaja ny voalaza ao amin’ny bokin’andraikitra. Mila mandoa tamberim-bidy any amin’ ireo fokontany sy kaominina nangalana ny vokatra izy ireo.

Mba hisian’ny fidirambola vahiny izay mifanentana amin’ny harena mivoaka dia mila apetraka ny vidiny farany ambany amin’ny fanondranana ary atao mifanaraka tsara amin’ny vidimbokatra any ivelany izany. Mila apetraka sy hamafisiana ireo lalàna mifehy ny varotra mba hiarovana ny tombotsoan’ny mpisehatra tsirairay.

Nangataka ny fitantanana mangarahara ihany koa ireo mpandray anjara ary tokony hamafisina ny serasera eo amin’ ny mpisehatra sy ny fanjakana.

Pour une gestion durable et équitable des crabes de mangrove

Pour promouvoir une exploitation et une valorisation durable des Ressources Halieutiques et Aquacultures, le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a organisé du 26 au 27 septembre à Antsohihy Région Sofia, un atelier national sur la dynamisation de la filière crabe de mangrove ou Scylla serrata dont la production a connu une véritable  augmentation ces dernières années dues à la forte demande au niveau mondiale notamment chez les pays asiatiques. 30 recommandations de gestion et de restructuration ont été validées par les participants.

Des mesures pour pérenniser l’exploitation de crabes

Face à l’augmentation permanente des pressions auxquelles les ressources subissaient telles que l’augmentation de la demande, la dégradation des mangroves, le non-respect des normes d’exploitation des crabes (taille, état, permis de collecte), les ressources de crabes de mangroves de Madagascar risquent la surexploitation d’où les dispositions prises par l’Etat via le MAEP telles la remise en œuvre de la fermeture nationale de l’exploitation de crabes de mangrove du 10 Août à zéro heure au 31 Octobre à minuit de chaque année sur tout le territoire de Madagascar ; et l’organisation de cet atelier national. Tous les acteurs des 6 régions à forte potentialité en crabe (Boeny, Menabe, Sofia, Diana, Atsmo Andrefana et Melaky) concernés par la filière tels l’administration des pêches, les collectivités régionales, les pêcheurs, les collecteurs, les sociétés de transformation et les exportateurs ainsi que des ONGs des zones étaient conviés à l’atelier. L’objectif était de restructurer la filière crabe afin d’aligner la gestion à la nouvelle politique générale du Gouvernement et de mettre à jour les dispositions prises antérieurement.

Des recommandations pour réorganiser la filière

Des travaux de groupe axés sur la gestion durable des ressources halieutiques, sur les conditions d’exploitation du crabe et sur les conditions de commerce local et d’exportation du crabe ont eu lieu durant les deux jours. Suite aux différentes partages et échanges, 30 recommandations de gestion et de restructuration ont été émises par les participants

Tous les acteurs devraient promouvoir l’aquaculture durable et responsable de crabe, reboiser et restaurer les mangroves au moins deux fois par an. Pour assurer la durabilité des ressources, il faut maintenir la taille minimale d’exploitation à 11 cm, lister les engins de pêche de crabe prohibés et ceux autorisés, renforcer les surveillances communautaires en partenariat avec  le CSP, activer la mise en place du TGRH (Transfert de Gestion des Ressources Halieutiques),  former les groupements de pêcheurs en vue de les professionnaliser, gérer l’effort de pêche au crabe tout en réduisant les pertes post captures et redynamiser le CCNGPA (Comité Consultatif National de la Gestion des Pêcheries et d’Aquaculture) le plus tôt possible.

Pour ce qui est de l’exploitation, les recommandations étaient de favoriser la libre concurrence aux niveaux des pêcheurs et collecteurs, limiter le nombre de concurrent en privilégiant les sociétés d’exportations  nationales gérées par les natifs et originaires de Madagascar au niveau des exportateurs et casser le monopole des opérateurs et exportateurs de crabe.

En matière de quotas, ils ont proposé de fixer les quotas globaux par région en se basant sur le principe de précaution, attribuer les quotas d’exportation aux opérateurs agréés, non transférabilité des quotas d’exportation, attribuer les quotas sous réserve du respect de condition des cahiers de charges, statuer au niveau du CCNGPA la répartition du quota sur proposition des administrations régionales puis  instaurer un mécanisme de suivis sur le niveau d’épuisement de quota et un mécanisme de contrôle de quitus de versement des ristournes auprès des régisseurs.

 Dans l’intérêt du pays, il est préférable de fixer le prix minimum à l’exportation pour améliorer le rapatriement des devises, instaurer et renforcer les réglementations  relatives à la commercialisation pour la protection des intérêts de chaque maillon de la chaîne et obliger l’envoi des données économiques (compte d’exploitation) à l’Observatoire Economique de la Pêche et de l’Aquaculture ou OEPA issues de l’exploitation de crabes pour renforcer la transparence des informations sur les prix.

Les participants ont également sollicitées la transparence dans la gestion et la gouvernance de la pêche tout en développant des outils pour améliorer  la bonne gouvernance (corridor et digitalisation) et tout en renforçant les communications et sensibilisations entre les différents acteurs.

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