Surveillance des maladies animales : les réseaux de surveillance indispensables

La Direction des services Vétérinaires du MINAE en collaboration avec la Commission de l’Océan Indien(COI) organise du 24 au 28 septembre 2018 un atelier de formation sur la surveillance des maladies animales à Madagascar à l’Espace la Belle Villa à Arivonimamo.

Cette séance de formation regroupe les vétérinaires des 22 services régionaux  de l’élevage ainsi que les 35 vétérinaires sentinelles du pays. Elle a pour objectif général de renforcer les compétences  des vétérinaires  sur les systèmes de surveillance des maladies animales à Madagascar. C’est également l’occasion pour les organisateurs de faire connaitre aux acteurs de la santé animale le réseau SEGA One Health  de la COI. Il s’agit d’un réseau régional de surveillance et de veille élaboré par les services de santé des cinq pays membres de la COI (Madagascar, Maurice, Réunion, Seychelles, et l’Union des Comores) pour mieux répondre aux maladies et faire face aux différents risques épidémiques (partage d’informations sanitaires, analyse de données, outils de laboratoire mutualisés, harmonisation des stratégies…)

En ce qui concerne les dispositifs de surveillance des maladies animales, l’Etat Malgache a déjà pris les mesures nécessaires. Le réseau MADSUR (Madagascar Animals Diseases Surveillance) a été mis en place en 2014 et depuis l’efficacité du réseau a été prouvée. En effet grâce à l’opérationnalisation du réseau les acteurs de la santé animale ont  pu anticiper tout risque de propagation des maladies animales que ce soit au niveau local ou par rapport à d’autres maladies qui ne sont pas présentes à Madagascar mais à fort risque pour l’élevage. A cet effet l’OIE nous a accordé le statut Indemne de la Peste des petits ruminants cette année, mais aussi les responsables ont pu empêcher l’introduction de la Fièvre Aphteuse et  la grippe aviaire à Madagascar.

La mise en place de ces réseaux  aujourd’hui représente un enjeu de taille pour les pays de la COI car les iles de l’Océan Indien sont toutes vulnérables aux risques de diffusion et de  propagation des  maladies animales par les échanges économiques ou la fréquence des catastrophes naturelles. Il est donc nécessaire de regrouper et renforcer les activités de veille en santé publique et animale à l’échelle nationale et régionale afin de préserver nos cheptels d’éventuelles maladies.

Date: 24/09/2018

Source: CCRM

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