WIKWIO, en route pour la deuxième phase.

Un atelier de clôture du projet Weed Identification and Knoledge in the Western Indian Ocean (WIKWIO) a été effectué par le Ministère auprès de la Présidence en charge de l’Agriculture et de l’élevage, représenté par le Secrétaire Général Pierrot Serge RANDRIANARITIANA à l’hôtel PANORAMA, le 03 Octobre 2016.

En effet, les systèmes de culture sélectionnés en Afrique orientale et australe et dans l’Océan Indien souffrent de pertes significatives de production causées par les infestations de mauvaises herbes. Le but est de créer un réseau scientifique et technologique au service de l’agriculture, du développement et de la recherche. Aussi, une gestion intégrée des mauvaises herbes, par une approche scientifique et technologique de l’information est rendue nécessaire et est l’option pertinente pour protéger les cultures et améliorer les rendements, ce à quoi le Projet WIKWIO ou « Identification et Connaissances des Adventices des Cultures dans l’Ouest de l’Océan Indien » a été initiée, regroupant plusieurs pays dont Madagascar, par le biais du FOFIFA. C’est-à-dire que ce projet est un pionnier dans l’approche de la science et technologie : d’une part l’approche web 2.0 http://portal.wikwio.org participatif sur la connaissance et la gestion de mauvaises herbes et d’autre part le portail de l’application Windows et IOS. C’est pour cela que Thomas Le Bourgeois (Chef du Projet) dixit que « Le mauvais herbes apportent un impact néfaste sur l’agriculture, plus particulièrement au niveau tropical. Ces herbes sont les causes de pertes de 50 à 80 % de récolte. Donc, c’est important la connaissance de ces mauvais herbes pour multiplier la production ».

Notons que le 1^er atelier du projet s’est déroulé à Maurice en 2014 puis la deuxième aux îles Comores et cette fois-ci l’atelier de clôture du projet arrive à sa fin à Madagascar et entamera bientôt à la phase 2. Il y a 700 membres registrant et 420 d’espèces d’Advenus de culture recensés. La mise en œuvre du Projet implique les chercheurs, les techniciens-agriculteurs, avec la participation de partenaires à savoir le CIRAD, MSRI/Maurice, FOFIFA, CNDRS/Comores et avec l’appui de l’Union Européenne.
Source:SICD/DSI/MPAE
Date:04/10/2016
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