Promotion de la riziculture par le biais des semences améliorées et certifiées.

« Quelle est la stratégie qu’il faut adopter pour qu’au moins 30% des agriculteurs malgaches utilisent des semences améliorées et certifiées afin d’avoir une augmentation de la production rizicole de 35% ? »Telle était la problématique à résoudre par les acteurs de la chaîne de valeur riz pendant les 3 jours de l’atelier national sur les semences riz qui s’est tenu le 21-22-23 septembre 2016 à Nanisana.

riz_leadActuellement, Madagascar importe 200.000Tonnes de riz qui est équivaut à 10% de ses besoins avec une production de 2 à 3 Tonnes /Ha en moyenne. En plus, 6% seulement des agriculteurs utilisent des semences améliorées et certifiées. Or les semences tiennent une place importante dans la productivité rizicole car elles contribuent à 35% de la production. De ce fait, si le nombre d’agriculteurs utilisant des semences améliorées et certifiées augmente alors la production également connaîtra une hausse qui aura des impacts sur le développement de l’économie du pays. Et combinés avec les autres facteurs de production à savoir l’eau, les engrais, les matériels et les techniques; le rendement peut atteindre les 6 à 8 Tonnes/Ha. Ainsi, l’objectif de l’atelier était d’augmenter l’utilisation de semences améliorées et certifiées et de trouver des moyens pour procurer aux paysans des semences améliorées et certifiées de proximité, accessible et appropriées aux conditions climatiques et pédologiques de leur région. D’où l’initiative pris par le Ministère auprès de la Présidence en charge de l’Agriculture et de l’Elevage de regrouper tous les intervenants ou acteurs impliqués de près ou de loin à la chaîne de valeurs riz à l’atelier tels les chercheurs du FOFIFA, les Institutions de Micro Finance (IMF), Agence Nationale de Contrôle Officiel des Semences (ANCOS), les Groupements de Producteurs de Semences (GPS), les Centres Multiplicateur de Semences (CMS), les Directeurs Régionaux de l’Agriculture et de l’Elevage (DRAE) et ses techniciens….
Vu la potentialité de l’île, le défi est de ne plus importer du riz mais exporter ne serait-ce qu’assurer les importations en riz de l’Afrique.
Source:SICD/DSI/MPAE
Date:26/09/2016
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