Mécanisation de la riziculture, une augmentation prévisible de la production par 2.

Dans le cadre de la mécanisation du secteur rizicole, et suite à la remise de nouvelles équipements aux 2 plateformes de rénovation Ambohibary et Ankazomiriotra, les responsables et les techniciensdu FOFIFA sous tutelle duMINAGRIet del’AfricaRice, ont effectuéune visite d’observation le 08et le 09 septembre. Cette mission consistait à recueillir les témoignages des exploitants ayant déjà utilisé ces nouvelles équipements, à mesurer les effets et conséquences sur leurs productions et surtout pour faire un suivi concernant l’utilisation de ces outils.

Un meilleur rendement et un gain de temps:
Ces matériels sont efficaces et faciles d’utilisations : tels sont les propos du président de la Plateforme de rénovation d’Ambohibary. En effetces outils n’apportent que bienfaits aux exploitants. Prenonsl’exemple des sarcleuses. Elles sont robustes, maniables et plus légers par rapport aux sarcleuses traditionnelles, et qu’une femme peut l’utiliser facilement car cela nécessite moins d’effort physique. Selon une agricultrice d’Ankazomiriotra pratiquant la culture de riz pluvialgrâce àcette nouvelle sarcleuse elle a pu augmenter ses récoltes de 200% (30kg àprés de 100kg).Concernant la nouvelle herse si le travail d’une parcelle1/2 ha se faisait en6 heures, avec la nouvelle herse le travail se fait en 4h 30. A part cela une démonstrationd’un motoculteur a été également faite. Le résultat est palpable car si le travail de 15 Anécessite 15 personnes et une journée de travail, il sefait en 1 heure et ne nécessitequ’une seule personne. Aussi la perspective d’une multiplication de la production par 2 est à garantir.

L’adoption des nouveaux équipements :
Ces nouveaux équipements sont bien perçus par les exploitants .Notons que l’élaboration de ces matériels estle fruitd’une collaboration et échanges entre techniciens et les exploitants qui ont exprimé à cette occasion leurs besoins .La fabrication de ces outils ont vu la participation du secteur privé et publicsà savoir la SIDEMA et CFAMA .l’ usage de ces matérielsn’est pas destiné uniquement aux membres des plateformes mais a tous les exploitants agricoles, moyennant financièrement. Mise à part les demandes ponctuelles une organisation est déjà mise en place par les responsables des plateformes : la tenue d’un cahier de charge pour les utilisateurs, le montant des participations et le planning d’utilisation en vue de la prochaine campagne agricole.
Malgré les bienfaits de ces matériels, une vulgarisation et une formation des exploitants à construire eux même ces matériels, vu leur coût onéreux, restentà faire car la restriction de 3 à 5 matériels par plateforme ne suffirait pas à combler les besoins de tous les exploitants des 2 plateformes de rénovation pour les années à venir.
Source: SC/SG
Date:16/09/2015
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