Une bonne organisation pour un meilleur rendement.

Madagascar par le biais de la fédération PC 23 Sud de la région d’Alaotra Mangoro a été classé par la Coalition pour le Développement de la Riziculture en Afrique CARD dans les 10 premières meilleures activités réussies en Afrique.
pc_23_1L’impact positif suite à la restructuration des AUE et de la fédération des AUE avec une bonne gouvernance ; au renforcement des capacités et du leadership fort ; aux appuis techniques ; et aux travaux de réhabilitation, de dragage de l’ouvrage de tête du périmètre 23 réalisés en collaboration avec le projet PAPRIZ (le projet d’amélioration de la productivité du riz dans les hautes terres centrales), a inspiré les AUE à faire confiance à leur fédération et à participer de façon plus proactive à la gestion du PC-23 et à organiser les travaux successifs d’entretien eux-mêmes. Plus implicitement, la fédération a pris en main le fonctionnement et la gestion du périmètre.Pour se faire, la fédération utilise ses propres moyens soient par la contribution en main-d’œuvre manuelle des utilisateurs d’eau soient par ses propres ressources financières qui proviennent des redevances collectées auprès de ses membres. Ainsi, la fédération a pu elle-même gérer le recrutement, la supervision et le paiement des entreprises. En somme, la confiance et le sens élevé de la cohésion et de l’appropriation sont les clés d’une gestion autonome et durable du PC-23. A noter que PC-23 qui est la zone considérée comme le grenier de Madagascar avec une extension totale de 36 800 ha couvrant à la fois les bas-fonds et les plateaux, est l’un des périmètres irrigués qui a le plus grand groupe de périmètre rizicole irrigué dans la région de l’Alaotra-Mangoro, dans l’Est de Madagascar.
pc_23_2Comme résultat direct de l’appui de PAPRIZ, la dégradation du PC-23 a été stoppée et sa couverture d’irrigation a déjà augmentée en passant de 30 % en 2010 à 70 % pendant la saison culturale de 2011-12. La productivité moyenne du riz (et les revenus des producteurs) est donc passée de 2,2 t/ha (l’équivalent d’environ 600 USD/ha) en 2010 à 3,5 t/ha (l’équivalent d’environ 955 USD/ha) en 2012. Cette opération d’auto-développement et gestion des infrastructures d’irrigation par les utilisateurs d’eau pourrait être reproduit dans d’autres pays qui pratiquent l’agriculture irriguée.

Date: 20/05/2015
Source: SIC/SG
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