Objectif Faim Zéro : les actions d’aujourd’hui représentent l’avenir de demain

« Agir pour l’avenir » est le thème de la Journée de l’alimentation pour 2018 qui a été célébrée le 16 octobre au siège de la FAO à Ankorahotra, Antananarivo. Il est temps de renouveler notre engagement pour parvenir à un monde sans faim, débarrassé de toutes les formes de malnutrition.

En septembre 2015, tous les états membres des Nations Unies ont approuvé le Programme de développement durable à l’horizon 2030. L’éradication de la faim et toutes les formes de malnutrition (Objectif de développement durable numéro 2) font partie des principaux objectifs fixés par les dirigeants mondiaux et est une condition sine qua non pour parvenir à un monde juste, plus sûr et plus pacifique.

Paradoxalement, les souffrances liées à la faim dans le monde ont depuis ces trois années augmenté. Selon les dernières estimations de la FAO, en 2017, 821 millions de personnes souffraient de la faim, soit 11% de la population ou encore  une personne sur neuf sur la planète.  La plupart d’entre eux sont des agriculteurs familiaux vivant en milieu rural en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est.

Les dirigeants mondiaux doivent néanmoins garder à l’esprit que le concept de Faim Zéro ne se limite pas à lutter contre la sous-alimentation. Il s’agit de fournir aux populations de nutriments dont ils ont besoin pour mener une vie saine. L’objectif Faim Zéro porte sur l’éradication de toutes les formes de malnutrition.

Pour que l’objectif Faim Zéro en 2030 soit atteint, la solidarité et l’engagement de tout le monde sont nécessaires. Partager la même vision pour  planifier, organiser et coordonner toutes les actions qui permettent de lutter contre la faim.

Il s’agit d’un effort collectif et une affaire intersectorielle. De ce fait, le gouvernement a un rôle fondamental à jouer en vue d’atteindre l’objectif Faim Zéro et de s’assurer que les populations vulnérables disposent de revenus suffisants pour acheter la nourriture dont ils ont besoin et des moyens nécessaires pour la produire, et ce, en période de crise ou de conflit. C’est le droit à l’alimentation, qui stipule la disponibilité des aliments, l’accessibilité des aliments et une alimentation adéquate.

Date: 16 Octobre 2018

Source: CCRM/ MINAE

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